18 ème jour, 30 octobre 2007

La nuit a été perturbée par le froid. Le petit déjeuner est très bon, agrémenté par une part de tarte aux pommes. Nous prenons un taxi pour nous rendre à la gare routière. Le car n'étant pas plein nous partons avec une 1/2h de retard. Au bout d'une heure nous nous arrêtons dans un village pour compléter le bus. L'arrêt est très long, les clients arrivent peu à peu. Enfin nous repartons, la route de l'Altiplano est tortueuse. Nous faisons un arrêt de 10mn sur un col à 4300m, nous sommes en retard. Nouvel arrêt à la douane pour contrôler les personnes qui trafiquent. Certaines descendent, le bus s'en va sans elles. Nous arrivons à Sicuani. Un mini bus nous amène dans nos famille d'accueil. Le groupe est divisé en deux. Nous devons faire 10mn de marche pour rejoindre les autres personnes,pour les repas. L'hébergement est comparable à celui d'un hangar, deux portes en fer, deux fenêtres sans volet, bien sur, pas d'isolation. Les sanitaires sont situés à l'extérieur à environ 20m avec des trous pour l'aération, porte en fer. Le repas est bon, on commence à s'habituer. après avoir fait notre lessive dans un petit lavoir, à l'eau froide nous partons faire un tour de ville , retour en pous-pous dans notre 'hangar'. Comme prévu on savait que la douche allait être une partie de plaisir!!! Pour tomber malade il n'y a pas mieux. On comprend pourquoi on voit des personnes plus ou moins reluisantes. L'eau est juste tiède et comme c'est comme si on se lavait à l'extérieur, la seule solution c'est de se réchauffer en claquant des dents!!! C'est la 1ère fois que je prends une douche dans de telles conditions. Mon épouse va utiliser des lingettes en guise de lavage. A l'intérieur de notre 'chambre' nous sommes habillés comme à l'extérieur. Pour avoir un peu plus froid, nous sommes obligés de rejoindre le reste du groupe, pour prendre le repas du soir dans une pièce fermée par un rideau et dont les murs sont tapissés de journaux, un sol en terre battue. Notre logeuse qui, elle aussi, ne parle pas un mot de français nous raccompagne dans notre hangar frigorifique. Nous nous couchons tout de suite,le lit n'est pas trop froid, il y a des draps en flanelle, 3 ou 4 couvertures dont une pèse énormément.